Ferme Florale Libella, de Bury : L’invitation d’une passionnée convaincue des fleurs !

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Le couple propriétaire de la Ferme Florale Libella, Charlene Audrey Chouinard et Jocelyn Thibault, devant la maison caractéristique de leur commerce spécialisé dans l’auto-cueillette de fleurs coupées, avec une table d’atelier pour confectionner son propre bouquet.

C’est une passionnée de nature et d’environnement, au point où elle devient même une militante convaincue et convaincante, Charlene Audrey Chouinard. Co-propriétaire de la Ferme Florale Libella, à Bury, située au 894 route 214, avec son nouveau conjoint Jocelyn Thibault (pas l’ex-joueur de hockey, mais l’amateur de musique, comme il se décrit lui-même !).
Charlene Audrey a vécu quelques épreuves qui l’ont marquée, soit celle de perdre son conjoint, Lucas, décédé en 2012 dans un accident.
« Nous avons choisi la terre, ici, du haut des airs ! », livre-t-elle. « Nous venions de Coaticook. Je venais de perdre ma mère auparavant, et mon père a suivi trois mois plus tard que le décès de Lucas. J’ai fait une dépression à cause de ces trois deuils. Ce qui m’a fait prendre la décision de transformer le terrain de la ferme, pour faire redécouvrir la nature aux gens, car nous avons tous perdu le contact avec l’environnement à cause de la vie d’aujourd’hui. J’ai fait des tests en 2018 et 2019. En 2020, pendant la pandémie, il y a des visiteurs ici qui pleuraient de joie », raconte Charlene Audrey.
« Guérir l’âme, c’est comme guérir les sols, le “mix” de la biodiversité qui équilibre, les sols sont résilients. Dans une cuillérée de sol vivant, soit de matière organique, il y a plus de micro-organismes que d’humains sur la terre. En prendre conscience, c’est très important et très bon. Tout comme sentir la lavande, la menthe ou le basilic, c’est comme un médicament ! », révèle-t-elle, qui croit en l’aromathérapie.
Sur sa terre de 50 acres, elle est entourée de grands champs, qui vont tous devenir des champs de fleurs . Car la spécialité de la Ferme Florale Libella, c’est d’offrir l’auto-cueillette de beaucoup de sortes de fleurs coupées, incluant plus d’une vingtaine de fleurs comestibles. Au moment de l’entrevue avec elle, le 26 juin, la saison en était qu’à ses débuts, peu de fleurs avaient poussé, à part un peu de lavande, justement, et quelques pivoines.
« On est comme une boîte de crayons de couleur. La possibilité d’auto-cueillette, avec une table d’atelier pour créer son propre bouquet personnalisé, c’est vraiment apprécié de la clientèle », assure-t-elle. Au moment de la publication du journal, le 31 juillet, la saison sera commencée.
« Notre haute saison, c’est fin-juillet, le mois d’août et le début de septembre », indique-t-elle. « J’aimerais éventuellement prolonger la saison de juin à octobre, car les tournesols, les pavots et les mufliers fleurissent encore à ce moment-là », affirme-t-elle. « Je veux ajouter des vivaces dans mes champs. Je fais la promotion des sols vivants, en santé. Je mise beaucoup sur les enfants, également. Car ils réussissent facilement à influencer leurs parents », partage-t-elle.
Son conjoint Jocelyn se joint à la conversation. « Nous avons créé la ferme ensemble, mais je m’occupe maintenant davantage de l’entretien », témoigne-t-il avec enthousiasme.
Ils sont entourés de plusieurs animaux, deux chiens dont le berger Baggie, deux chats dont la chatte Oui-Oui, des poules nombreuses, et plus. Charlene Audrey a commencé dans la vie par une carrière de 30 ans comme graphiste dans le domaine de l’imprimerie. Elle a réalisé son rêve avec la ferme, ouverte au public.
« C’est une belle place, ici, un grand terrain pour cultiver, avec aussi un milieu humide très fécond, une forêt proche, une biodiversité incroyable », a-t-elle dit, au même moment qu’une buse s’est envolée au loin, illustrant instantanément les propos de la sympathique militante !
Pour prendre rendez-vous afin de venir cueillir ses fleurs, 819 560-1894 ou par courriel : info@fermefloralelibella.com

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